15 déc. 14

Center Parcs, Costco : le mal français des recours de nouveau à l’œuvre

A Roybon, dans l’Isère, le projet de Center Parcs est paralysé depuis 7 ans par une association locale d’opposants. Dans l’Essonne, l’ouverture du premier magasin de la chaîne américaine Costco a été repoussée à 2016 à cause de recours à répétition déposés par plusieurs enseignes de la grande distribution, inquiètes de cette concurrence inédite. Ces affaires rappellent combien le livre « Au secours, les recours ! » de Carol Galivel demeure d’actualité.

Le recours a encore démontré sa puissance d’anesthésiant économique. A Roybon, dans l’Isère, un projet de Center Parcs est paralysé depuis 7 ans maintenant par une association locale d’opposants.  Depuis une quinzaine de jours, leurs actions sur le terrain montent en puissance et les organisateurs  revendiquent clairement  leur adhésion avec les méthodes observées à  Sivens et à Notre Dame des Landes.  Même si des voix s’élèvent pour faire valoir les 700 emplois qui seraient créés grâce à cette base de loisirs, le statu quo l’emporte. C’est la force d’inertie des recours déposés. Une décision finale du tribunal administratif de Grenoble devrait être rendue le 18 décembre prochain. L’audience qui aurait dû avoir lieu le 5 décembre dernier a été reportée à cause du dépôt récent de deux nouveaux recours.

 

Parallèlement, dans l’Essonne, l’ouverture du premier magasin de la chaîne américaine Costco a été repoussée à 2016.  Une nouvelle fois, des recours à répétition sont à l’origine de ce retard. Ils avaient été déposés par plusieurs enseignes de la grande distribution, inquiètes de cette concurrence inédite.

Ces affaires viennent rappeler à quel point cette procédure judiciaire s’est généralisée au cours des dernières années. Mais de l’usage légitime à l’abus condamnable, la distance est parfois courte.

 

L’effet immédiat de ce phénomène est de paralyser, un peu partout sur le territoire, des travaux qui créeraient pourtant de l’emploi et de la croissance. Or il est fréquent de voir des associations arrêter leurs actions dès lors que les entrepreneurs acceptent de monnayer le désintéressement de leurs opposants. Si ce n’est pas du chantage, cela ressemble au minimum à de la procédure abusive.

 

Le gâchis économique est considérable. Carol Galivel rappelle dans son livre « Au secours, les recours ! »(1) l’épisode du centre commercial « Les passages » à Boulogne Billancourt, qui aura mis seize ans à sortir de terre et à entrer en exploitation. C’était le temps nécessaire pour purger le dossier de toutes ses procédures. C’est qu’il existe une quantité de  catégories de recours : contre l’architecture générale des projets, contre les autorisations départementales d’aménagement commercial. Il y a les recours gracieux, mais aussi les malveillants.

 

Souhaitons que les affaires Center Parcs et Costco se régleront plus vite que celle du centre commercial de Boulogne-Billancourt. 

En tout cas, elles rappellent combien le livre « Au secours, les recours ! » demeure d’actualité.

 

L’auteure de l’ouvrage, paru à la fin de l’été, est une observatrice de longue date du monde de l’immobilier. Elle s’est résolue à prendre la plume car elle a constaté une dérive dangereuse.

 

 

(1)Au secours, les recours !

La contestation abusive des permis de construire,

Un mal français

 

L’auteure, Carol Galivel, dirige la première agence de relations publiques spécialisée dans l’immobilier, agence qu’elle a fondée en 1992.

Son activité professionnelle lui permet d’observer avec acuité l’évolution des mœurs de cet écosystème.

 

 

    Prix public : 15 euros

    Format : 230 x 155 mm - 124 pages

    Papier : offset blanc bouffant 90 gr.

    Distribution/Diffusion : Daudin/Vilo

    ISBN 978 235 896 0380

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Contact médias : Doriane Fougères

Relations presse Immobilier