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12 juin 18

l’Art de la lumière - Quand la lumière est travaillée comme un matériau solide de construction

Quand des murs se transforment en écrans géants, quand les immeubles se muent en un nouveau media, quand la lumière devient un élément d’architecture à part entière... A Paris, dans le treizième arrondissement, à partir du 11 juin, les façades de la MIS ont été transformées en tableaux lumineux destinés à devenir des œuvres d’art éphémères pour embellir la ville.

 

Quand des murs se transforment en écrans géants, quand les immeubles se muent en un nouveau media, quand la lumière devient un élément d’architecture à part entière...  A Paris, dans le treizième arrondissement, à partir du 11 juin, les façades de la MIS ont été transformées en tableaux lumineux destinés à devenir des œuvres d’art éphémères pour embellir la ville.

 

« J’ai la volonté que le 13e se démarque par ses actions culturelles. Nous le faisons déjà avec le street art et nous voulons continuer en réinventant le concept de Paris Ville lumière », explique Jérôme Coumet, Maire du 13e arrondissement.

 

Construite par le Groupe Gambetta, la MIS (Maison internationale de Séjour) répond à une double vocation. Elle accueille des jeunes, étudiants ou apprentis, pour de courts séjours. Mais à l’extérieur, ses façades répondent à une seconde mission, d’embellissement, de communication, de création permanente… Elles ont en quelque sorte une fonction d’émettrice de sens, dans toutes les acceptions du mot (sens comme signification ou sens comme sensorialité).

 

Les œuvres lumineuses au bord du périphérique

Cette mise en lumière est inaugurée ce lundi 11 juin, par la Mairie du 13e  arrondissement  et le Groupe Gambetta. Les riverains parisiens ou les automobilistes qui passent devant, sur le périphérique, en ont peut-être une intuition, mais ils n’ont encore rien vu !

Au gré de l’actualité, de la météo, ou de l’imagination du Groupe Gambetta, les façades des trois bâtiments de la MIS changeront de couleurs. Elles pourront répéter le même message, ou variante, développer chacune une information spécifique, comme elles pourront tout simplement reproduire des images prédéfinies.

 

« Paris est une ville-monde. L’illumination de la Maison Internationale de Séjour y participe au même titre que les derniers projets emblématiques du boulevard périphérique tels que la Philharmonie, le Palais de Justice ou encore le French Pentagone. Le rôle d’un promoteur ne doit pas se limiter à la seule construction. Créer des immeubles intelligents, c’est aussi les intégrer dans leur environnement et promouvoir l’art. Les artistes nourrissent l’image d’un territoire, le valorisent au profit des habitants et renforcent son attractivité ! », indique Norbert Fanchon, Président du directoire du Groupe Gambetta.

 

Une création artistique inédite

Tout ceci a été rendu possible grâce à une prouesse qui reste, à ce jour, une première technologique en Europe. En tout ce ne sont pas moins de 52 664 leds qui illuminent la façade de la MIS. Jamais en Europe un immeuble n’avait possédé autant de ces lumières à l’extérieur.

L’importante surface illuminée (1 025 m², soit un « écran » d’environ 58m de long sur 18m haut) fait de la mise en lumière de la MIS un projet unique. Dès leur conception, les immeubles de la Maison Internationale de Séjour ont été dotés d’une seconde peau en verre. Leur squelette a été constitué de parois claires, de façon à privilégier la transparence, et à faire ressortir l’âme de la construction.

                                                                   

L’épiderme extérieur se compose de quelque 300 rectangles de verres, tous entourés de leds. La façon de placer ses leds donne un rendu digne d’un écran, proposant des effets jamais vus dans le monde.

 

Mais là où la sophistication prend une autre dimension, c’est que toutes ces LED sont contrôlées par un serveur. Chaque led est équipé d’un pixel led strip. De sorte que collectivement ou séparément, elles peuvent être pilotées pour se mettre au service de toutes les imaginations, que ce soit en termes d’intensité d’éclairage, ou de choix de couleurs… C’est pour cela que les possibilités de créations d’images sont sans limites.

 

Un mur écran géant de 250 mètres carrés

Cette installation concerne les trois façades en bordure du périphérique. A cela, vient s’ajouter la mise en lumière de la façade Nord est. Elle a vocation à servir d’écran géant de quelque 250 m². Les images proviendront de deux vidéoprojecteurs installés sur deux mâts de dix mètres de haut.

 

De plus, les occupants des chambres ne seront pas importunés par la diffusion des images. En effet, les images diffusées subiront un mapping : elles seront « découpées » au niveau des fenêtres, afin de ne projeter aucune image sur les ouvertures de la façade. De même lorsque les habitants se mettront à la fenêtre, ils ne seront pas visibles sur l’écran ou de l’extérieur.

 

Hommage au street Art

Encore un peu de patience pour se faire une idée par soi-même : Les premières images projetées devraient être des portraits d’athlètes réalisés par l’artiste de street art  C215.

 

 

 

 

Fiche technique

Mise en lumière réalisée par Citéclaire et Fabrice «Tom» Azoulay de Canal LED

Maîtrise d’ouvrage : Gambetta

Architectes : Atelier Rolland & Associés

Gestionnaire : Fac Habitat

428 logements

Capacité totale d’hébergement : environ 573 personnes

Livraison : septembre 2015 pour les logements étudiants et jeunes actifs, novembre 2015 pour le centre d’animation et la résidence d’hébergement