Comprendre l'immobilier

Besoin de connaître l’actualité immobilière ? D’un cours de rattrapage sur la dernière loi en vigueur ? Ou juste curieux sur un sujet précis ?

10 mar. 2021
Résumé presse de l'actualité immobilière du 10 mars
1- Vers une prise en charge des loyers des commerces fermés ? ; 2- Privés de cours, de nombreux étudiants ont rendu leurs clés ; 3- Investissement immobilier : la pierre reste une valeur refuge, mais sur quel type de biens ?

1- Vers une prise en charge des loyers des commerces fermés ?


Alors qu’en raison du contexte sanitaire, les centres commerciaux non-alimentaires de plus de 20 000 m² ont dû fermer le 31 janvier dernier suivi par les centres commerciaux de plus de 10 000 m² situés dans les 23 départements placés sous surveillance ainsi que ceux de plus de 5.000 m² dans le Pas-de-Calais, Bercy souhaite prendre en charge les loyers des commerces fermés. Sont concernées par ce dispositif « Les entreprises, notamment les chaînes de magasins, qui possèdent à la fois des boutiques fermées dans les centres commerciaux et des boutiques ouvertes dans d'autres lieux - les centres-villes, par exemple » indique Le Figaro. Car, malgré l’arrêt de l’activité, de nombreuses boutiques doivent continuer à payer les charges fixes comme leur loyer.  

Néanmoins, selon le décret paru le 9 mars, seules les firmes disposant de boutiques dans des centres commerciaux de plus de 20 000 m² seraient concernées par cette mesure.

« Nous traiterons en particulier la question des loyers qui, je sais, est la question la plus sensible pour ces grands centres commerciaux et pour ces commerces. Les loyers seront pris en charge, a indiqué Bruno Le Maire le ministre de l'Économie sur RTL, début février. Et, j'en ai pris l'engagement samedi, j'ai discuté avec tous ces représentants des centres commerciaux : il est parfaitement normal qu'à partir du moment où on les ferme, ils n'aient pas de charges à assumer ».

Si ce dispositif est accepté par Bruxelles, il devrait être mis en place dans un moins minimum et être rétroactif au 1er février 2021.

Source : Le Figaro – RTL / Reproduction Interdite


2- Privés de cours, de nombreux étudiants ont rendu leurs clés

 

Impact direct de la crise sanitaire, de la fermeture des universités et de l’incertitude à laquelle les étudiants font face, les agences immobilières ont enregistré une hausse du nombre de préavis de départ en janvier. Beaucoup d'étudiants ont préféré rentrer dans leur famille plutôt que de continuer à payer un loyer. Ce phénomène touche en particulier les villes universitaires, à l’image de Rennes.

C’est le constat qui inquiète la profession et que partage Franck Maussion, le président de la chambre bretonne de la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim) « Les trois premières semaines de janvier, nous avons constaté environ 10 % de préavis de départ supplémentaires ». 

Principalement concernés : les studios ou les T1 loués par des étudiants à Rennes. « Je me suis dit qu'ils étaient tous en train de partir ! », se souvient celui qui gère aussi une agence immobilière dans la capitale bretonne.

Près de 70 000 étudiants vivent à Rennes, soit un tiers de la population. La hausse des départs en janvier a donné quelques sueurs froides aux propriétaires. Les candidats à leur succession ne se bousculaient pas. Contrairement à la période estivale, où les annonces trouvent preneurs en quelques heures, les logements en janvier sont restés plus longtemps inoccupés. Certains candidats, en recherche depuis la rentrée, présentaient des dossiers qui d'ordinaire se retrouvent en bas de la pile. Pourtant, l'hémorragie de départs s'est stoppée net fin janvier. « Comme si l'annonce du non-reconfinement y avait mis fin », analyse Franck Maussion.

Source : Le Télégramme / Reproduction Interdite

3- Investissement immobilier : la pierre reste une valeur refuge, mais sur quel type de biens ? 


La crise que nous vivons depuis maintenant un an a eu de nombreux effets sur le marché immobilier. Attrait pour les plus petites villes ou encore généralisation du télétravail, ces phénomènes ont fait évoluer le comportement des particuliers.  

Pour Eric Allouche, directeur exécutif du réseau ERA Immobilier, la pierre reste une valeur refuge, encore plus pour les investisseurs. « Dans les périodes de crise comme celle que nous vivons aujourd'hui, l'immobilier a toujours été un actif sécurisant. Il est d'ailleurs d'autant plus attractif actuellement que les taux d'intérêt se maintiennent à des niveaux bas et permettent aux particuliers de faire jouer à plein l'effet de levier du crédit. » explique-t-il. 

Mais sur quel type de biens un investisseur doit-il aujourd’hui se positionner pour maximiser sa performance ? 

Il se pourrait que les petites surfaces, notamment dans les villes universitaires, deviennent moins attractives dans les mois à venir. D’après Jean-Marc Torrollion, président de la FNAIM « Il peut être légitime, au regard de la manière dont sont dispensés à distance les cours cette année, de s'interroger sur l'évolution des besoins étudiants en matière de logement ». 

Idem pour les logements dont la performance énergétique est classée F ou G, soumis à l’interdiction de location d’ici 2028. Une perte importante de la rentabilité, en raison des travaux importants de rénovations, pourrait faire fuir les potentiels investisseurs. 

Source : Les Echos / Reproduction Interdite

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