Comprendre l'immobilier

Besoin de connaître l’actualité immobilière ? D’un cours de rattrapage sur la dernière loi en vigueur ? Ou juste curieux sur un sujet précis ?

15 mai 2020
Résumé de l'actualité immobilière du 14 mai
1. Tourisme : Le gouvernement détaille son « plan Marshall » de 18 milliards d'euros 2. 30 % des Français comptent investir dans l’immobilier locatif près de chez eux 3. COVID-19 : La demande de recrutement d’agents immobiliers toujours dynamique alors que le marché de l'emploi connaît une baisse inédite (-53%)
  1. Tourisme :Le gouvernement détaille son « plan Marshall » de 18 milliards d'euros 

Le gouvernement a présenté jeudi son plan d'aide pour venir en aide au secteur du tourisme durement touché par la crise du Covid-19. A l’arrêt en France depuis mi-mars, le secteur fait probablement face à la pire épreuve de son histoire moderne. Une étude publiée la semaine dernière par l’Organisation mondiale du tourisme anticipe en effet une chute du nombre d'arrivées de visiteurs internationaux comprise entre - 58 % et - 78 %, au lieu de - 20 % à - 30 % fin mars. 

Les Français pourront partir en vacances cet été 

 

« Les Français pourront partir en vacances en France au mois de juillet et au mois d’août », a assuré le Premier ministre, Edouard Philippe, sous réserve toutefois « de possibles restrictions très localisées » en fonction de l’évolution de l’épidémie de coronavirus. « Les Français peuvent prendre leurs réservations ». Il a précisé « les acteurs du tourisme, de l’hôtellerie, se sont engagés à faire en sorte qu’ils soient intégralement remboursés dans l’hypothèse où l’évolution de l’épidémie ne rendrait pas possible le départ en vacances ». 

18 milliards d’euros pour relancer l’activité touristique 

 

Après avoir débloqué une aide d’urgence, le gouvernement déclare à présent vouloir « accompagner à la fois la reprise, puis la relance d’un secteur » qui représente 7% du PIB français, ainsi que deux millions d’emplois.  

 

L’effort d’investissement de l’Etat sera porté par la Banque des Territoires et Bpifrancequi ont formalisé un plan de relance Tourisme commun de plus de trois milliards d’euros de financements entre aujourd’hui et 2023 », sous forme de prêts et d’investissements en fonds propre. L'Etat devrait injecter 1,3 milliard de fonds propres. 

Deux revendications du secteur ont été partiellement entendues :  

  • LFonds de solidarité sera ainsi maintenu pour les entreprises du secteur des cafés hôtels restaurants, du tourisme, de l'événementiel, du sport et de la culture jusqu'à fin septembre (les professionnels le demandaient jusqu’à la fin de l’année). Sont concernées les structures de moins de vingt salariés et ayant jusqu'à 2 millions de chiffre d'affaires maximum. 
  • Le chômage partiel sera lui aussi intégralement pris en charge jusqu'en septembre 2020. « Au-delà, le chômage partiel restera ouvert » pour les entreprises dont « l'activité reprend trop lentement ». Edouard Philippe promet aussi une exonération de cotisations sociales patronales pour toutes les entreprises du secteur « tant que la fermeture durera ».  

En revanche, le gouvernement n'a pas fait de geste sur la TVA, qu'un collectif de restaurateurs emmené par Olivier Bertrand, président-directeur général du groupe Bertrand (Quick, Burger King, Hippopotamus...) souhaitait voir abaissée à 5,5%. 

Plafond des tickets restaurants relevé 

 

Pour soutenir la demande et inciter les Français à retourner dans les restaurants lorsqu’ils pourront rouvrir, le plafond journalier des tickets-restaurants sera doublé, à 38 euros, et leur utilisation sera autorisée les weekends et jours fériés, jusqu’à fin 2020. 

Source : https://www.tourmag.com/Comite-Interministeriel-du-Tourisme-les-annonces-d-Edouard-Philippe-Live_a103614.html

 

  1. 30 % desFrançais comptent investir dans l’immobilier locatif près de chez eux 

 

Dans sa dernière étude sur les attentes des Français par rapport à l'investissement locatifSeLoger souligne que 3 Français sur 10 veulent investir dans l’immobilier locatif à côté de chez eux. 61 % des aspirants investisseurs interrogés ne font, en revanche, pas de la proximité un critère prioritaire au lendemain du déconfinement. 

Alors que Julien Denormandie, ministre chargé du Logement, rappelait récemment dans une interview à SeLoger que « le dispositif Denormandie permet aux Français d'investir localement dans des territoires dans lesquels ils croient », ce dispositif n’est pas le seul plébiscité par les investisseurs. Car 40 % des candidats à l’investissement indiquent envisager ce projet en vue de leur retraiteL’étude menée avec l’OMI révèle aussi que 34 % des personnes interrogées investissent dans le but de profiter d’un complément de revenus à court terme. 9 % des sondés optent pour l’investissement locatif afin de transmettre un patrimoine à leurs héritiers. Enfin, seulement 7 % des investisseurs cherchent à payer moins d’impôts 

3 investisseurs sur 5 recherchent un rendement locatif immédiat 

D’après les choix des répondants, 61 % des Français optant pour l’investissement locatif recherchent, en priorité, à profiter d’un rendement locatif immédiat. 23 % des sondés s’affirment, quant à eux, motivés par lniveau élevé de la demande locative, synonyme selon eux d’un faible risque de vacance locative. Enfin, pour 15 % des répondants, c’est la perspective de réaliser une plus-value à la revente qui conditionne le succès de leur opération. 

Après le 11 mai, l’immobilier reste un investissement de choix pour les Français 

Selon SeLoger, à l’issue du confinement, l’immobilier reste en tête des placements préférés des Français (pour 90 % des investisseurs sondés). À titre de comparaison, l’assurance-vie et la bourse recueillent respectivement que 3 % et 7 % des suffrages. Avant le confinement, un sondage faisait apparaître une plus grande diversification : 61 % des personnes interrogées avaient déjà investi dans la pierre, 32 % avaient opté pour l’assurance vie et 26 % avaient placé en bourse. Par ailleurs, à la lecture des chiffres de SeLoger, l’ancien conserve une belle cote auprès des Français, avec pas moins de 82 % des projets d’investissement contre 5 % dans le neuf. 

6 investisseurs sur 10 tablent sur une baisse du prix de l’immobilier 

Alors que les mesures de confinement ont poussé 37 % des Français qui envisageaient un placement locatif à repousser leur projet, 43 % entendent le reprendre et le concrétiser après le déconfinement. D’autre part, investisseurs sur 10 anticipent une baisse des tarifs de l’immobilier dans les prochains mois. L'étude révèle également que l'on dénombre davantage d'investisseurs que d'acheteurs, tous projets confondus, à penser que leur niveau de vie et leur pouvoir d’achat seront préservés après la crise : 24 % des investisseurs contre 16 % des acquéreurs. Enfin, seulement 27 % des investisseurs avouent redouter une baisse de leur pouvoir d’achat.  

 Source : https://www.businessimmo.com/contents/118751/quelque-trois-francais-sur-dix-investiront-dans-limmobilier-locatif-pres-de-chez-eux-seloger

  1. COVID-19 : La demande de recrutement d’agents immobilierstoujours dynamique alors que le marché de l'emploi connaît une baisse inédite (-53%) 

Via sa solution de Big Data (SmartData), qui a scruté plus de 11 000 sites de recrutement, le groupe Randstad a mesuré l’impact de la crise sur le marché de l’emploi. Selon le spécialiste du recrutement et des ressources humaines, les premières semaines du COVID-19 ont entrainé une chute brutale du nombre d’offres d’emploi (-53%), mais depuis la semaine du 20 avril un retour à la hausse des offres d’emploi est observable (+22%), annonçant les prémices de la reprise de marché.  

Parmi les métiers qui ont le mieux résisté pendant la crise on retrouve en 2e position, les agents immobiliers pour lesquels la demande s’est accrue de 57% en un an, malgré un repli de 20% du nombre d’offres entre février et avril 2020 dû à l’impact du COVID-19 sur l’activité. A la 1e place de ce classement, les techniciens de maintenance, dont la demande est en recul de 29% sur un an, mais qui restent très recherchés. Alors qu’à la 3e place, on retrouve les infirmiers (entre avril 2019 et avril 2020, les demandes de recrutement sur cette fonction sont en hausse de 9% sur un an). 

Selon Frank Ribuot, président du groupe Randstad France « Les données analysées par SmartData, notre Big Data de l’emploi, montrent à quel point les entreprises ont été prises au dépourvu par la violence et la soudaineté de la crise. Il n’a fallu qu’une semaine pour que les offres d’emploi publiées dans toute la France s’effondrent de près de moitié. […] Alors que l’on pensait que les offres d’emploi allaient se multiplier dans les secteurs stratégiques de l’économie, ce sont les techniciens de maintenance, les agents immobiliers et, plus logiquement, les infirmiers qui ont le mieux résisté à la crise ».  

Source : https://immobilier.lefigaro.fr/article/on-recherche-de-nombreux-agents-immobiliers-malgre-la-crise_bcd3e726-94ef-11ea-85b0-cd29af542a7f/

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