Comprendre l'immobilier

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11 avr. 2022
L’immobilier ancien table sur une baisse en 2022…
La FNAIM anticipe une baisse du nombre de transactions dans l’immobilier de 15 à 20 % en 2022, après l’année record que fut 2021 avec 1,182 million de ventes.

Le baromètre LPI-SeLoger montre que les ventes ont diminué en février 2022 de 9 % par rapport à l’année précédente, pour s’établir à près de 22 % sous leur moyenne de longue période. Sur 12 mois glissants, la tendance est la même avec une baisse de 13,4 % du nombre de logements anciens acquis par des particuliers au cours des 3 derniers mois. La principale raison en est l’appauvrissement de l’offre, qui était déjà en recul de 6 % en 2021 ; la restriction des conditions d’accès au crédit, la prochaine élection présidentielle et les inquiétudes sur le pouvoir d’achat s’ajoutent aux impacts sur la demande. 

Une hausse des prix de plus de 15 % dans certaines villes 

Les prix, eux, ne freinent pas : les prix au mètre carré affichés ont progressé de 2,1 % sur 12 mois glissants, tandis que la hausse des prix pour les contrats effectivement signés a été limitées à 1,5 %. Près d’un tiers des villes de plus de 50 000 habitants ont connu des progressions à deux chiffres sur un an ; la hausse dépasse même les 15 % dans 11 % des villes. Bayonne, Dunkerque, Laval, Saint-Nazaire, Narbonne et Albi se placent en tête du palmarès. 

Source : Les Echos / Reproduction interdite 

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