Les prix deviennent trop haut pour les locaux, tandis que les acquéreurs parisiens s’offrent des résidences principales et les investisseurs nationaux se ruent sur le locatif en centre-ville : à Orléans, de 2018 à 2022, le prix du mètre carré en centre-ville est passé de 2 000 à 3 000, voire 4 000 euros. A Reims, les prix ont augmenté de plus de 30 % en 5 ans, avec un prix moyen de 2 596 euros/m². 

Vers un printemps calme ? 

Dans leur note de conjoncture immobilière d’avril, les Notaires de France estiment d’ailleurs que de mai 2021 à mai 2022, les prix des maisons anciennes augmentent deux fois plus vite (+ 9,9 %) que ceux des appartements anciens (+ 4,1 %). La hausse de l’inflation, les conséquences de la loi Climat et Résilience, les effets du conflit ukrainien et l’échéance des élections législatives pèsent dans la balance et l’immobilier demeure attentiste face aux comportements des clients et des banques, alors que les mois de mai, juin et juillet sont habituellement très animés. 


Source : Le Parisien / Reproduction interdite