Comprendre l'immobilier

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06 sep. 2022
Le metavers, prochain terrain pour les investisseurs ?
Dans sa dernière étude, l’agence Masteos s’est penchée sur l’impact du metavers sur le marché de l’investissement. Bien que ces univers n’existent qu’à travers des lignes de code, investir dans un terrain est tout à fait possible. Et intéressant ?

Bien que récents, ces nouveaux terrains de jeu intéressent investisseurs mais aussi de nombreuses marques, comme Adidas, Nike, Gucci, Carrefour, Ubisoft… Si pour elles l’intérêt est avant tout relatif à leur communication, les investisseurs anticipent une spéculation semblable à celle des cryptomonnaies. « On ne va pas se mentir, aujourd’hui ce marché n’est pas assez mature, reconnaît Thierry Vignal, le patron de l’agence. Il répond plutôt à des logiques commerciales et spéculatives, car, clairement, si l’on construit un bâtiment sur sa parcelle, ce n’est pas pour habiter dedans. » 

Un profil d’investisseurs encore limité 

Les principaux metavers fonctionnent aujourd’hui avec leur cryptomonnaie dédiée : le Sand pour Sandbox et le Mana pour Decentraland. Et limitent donc leurs utilisateurs à un profil déjà connaisseur de ces technologies. L’autre limite, plus psychologique que technique, est dans la capacité à anticiper et à inventer les possibilités, qui semblent infinies. Par exemple, certains commercialisateurs immobiliers, comme Catella Residential, y voient une nouvelle façon d’acheter des logements. « D’ici dix ans, vous irez dans le métavers pour configurer l’appartement de vos rêves sans bouger de votre canapé, souligne Claude Cayla, sa PDG. Vous pourrez même vous balader dedans avant que le premier parpaing ne soit posé. » 

En attendant une éventuelle généralisation, les terrains sont aujourd’hui largement accessibles, notamment depuis la chute récente de la plupart des cryptomonnaies. Ainsi, il faut compter 1 800 € par terrain.  

 

Source : le Parisien / reproduction interdite  

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