Comprendre l'immobilier

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03 fév. 2023
À Paris, l’immobilier haut de gamme ne connait toujours pas la crise
Alors même que le marché immobilier ralentit partout en France, et tout particulièrement à Paris, le paradoxe d’un l’immobilier de luxe en pleine forme se poursuit. Le 4e trimestre, et plus largement toute l’année 2022, s’annoncent records pour l’immobilier haut de gamme.

Malgré les inquiétudes sur l’immobilier, et des prix parisiens en baisse, le secteur de l’immobilier de luxe continue sa folle croissance. Ainsi, selon le réseau Daniel Féau, le montant cumulé des ventes de biens de plus de 3 millions d’euros a augmenté au 4e trimestre de 40% par rapport à la même période en 2019, pourtant déjà l’un des meilleurs crus. En cause, le retour de la clientèle étrangère, notamment étasunienne, portée par une parité euro/dollar avantageuse. « Cette clientèle a pu représenter jusqu’à 25% des acheteurs dans certains arrondissements », confirme Richard Tzipine, directeur général du réseau d’agences Barnes. En parallèle, les Français sont également toujours très présents sur ce secteur, l’acheteur moyen n’étant pas touché par les difficultés sur le marché du crédit.  

Terrasses et jardins 

Si le marché a su rapidement retrouver son niveau pré-covid (et même le dépasser), les biens les plus recherchés ont toutefois évolué à la suite de la crise sanitaire. Ainsi, la volonté d’espaces extérieurs est toujours très visible, même dans l’immobilier intramuros. Ainsi, la présence d’une terrasse ou d’un jardin fait toujours flamber les prix et spécialement dans l’ultraluxe, autour de 21 000 €/m² contre 17 000 €/m² tous bien confondus chez Féau.  

La volonté d’espace se paye également, le prix au m² des appartements de 200 m² est en moyenne 25% plus élevé que ceux de moins de 100 m². « Ces biens sont rares sur le marché et leurs prix s’envolent », constate Nicolas Pettex-Muffat, pour Féau.  

Comme dans les autres secteurs d’activité, le luxe français se porte au mieux également dans l’immobilier, n’en déplaise au reste de l’économie. 

 

Source : Le Figaro / reproduction interdite  

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